Jean-Christophe MONFERRAN

Cher Jean-Chrisophe,
La vie joue parfois de bien vilains tours. Elle ne nous donne hélas pas le choix que de continuer à avancer, mais quelle tristesse quand il s’agit de continuer sans un être comme vous. Heureusement il reste vos films, votre œil rieur et bienveillant. Nous vous regrettons beaucoup. Au nom de toute ma famille. Gardez un œil sur nous. Cela nous donnera la force d’apaiser la peine de votre perte.

Cher Jean-Christophe,
La première fois que je t'ai croisé dans la Cathédrale je me suis demandée "mais qui c'est ce gars qui me demande des trucs avec une caméra et un petit micro ?"
Puis, très vite mes collègues archéologues m'ont expliqué que tu faisais partie des murs, que tu connaissais tout le monde ici, que tu filmais tout et tout le monde, surtout ce qui se passait en coulisse...Et oui c'est vrai, tout le monde te connaissait et t'aimait parce que tu étais là dans les bons et moins bons moments, parce que tu t'intéressais à tous nos métiers et à nos impressions et émotions, parce que tu savais nous filmer, tu savais nous écouter et nous donner de merveilleux souvenirs ! Et puis, tu as prolongé l'aventure Notre-Dame avec nous, le Chœur des Compagnons, toujours dans la joie et la bonne humeur ! C'était magique ce que tu as capturé, et tes films que tu nous as fait partager nous laissent de merveilleux souvenirs. Bien sûr nous chanterons toujours pour toi et avec toi, nous perdons aujourd'hui un formidable compagnon mais tu seras toujours présent parmi nous.
Toutes mes pensées accompagnent ta famille dans ces moments si difficiles, je t'embrasse bien fort ainsi que tes proches,
Cécile (archéologue et Alto)

Je crois avoir dit 100 fois au revoir à ta caméra et 100 fois je suis revenue à Notre-Dame. Je ne pensais pas devoir te dire au revoir comme cela.
Merci pour ta bonne humeur et les images si précieuses que tu as faites de ce chantier.
Tu vas beaucoup me manquer.

Quelques mots que j’ai transmis aux chanteurs du Choeur des Compagnons de Notre-Dame suite à l’annonce de la disparition de Jean-Christophe.
“Quelle tristesse.
Une telle générosité dont nous garderons un souvenir ému.
Difficile d’imaginer que celui qui savait mieux que quiconque saisir nos si beaux instants de vie et de partage ne sera plus présent pour la suite de cette belle aventure.
Un immense merci à lui pour avoir été à nos côtés avec tant de joie et de fascination.
Pensées pour ses proches et sa famille.”
Avec mes sincères condoléances
Frédéric Pineau, chef de chœur

Chère Claudie,chers Martin et Blaise
Nous pensons très fort à vous dans cette épreuve qui vous touche et à Jean Christophe dont le sourire va nous manquer.
L'ascenseur ou le parking étaient nos moments de rencontres privilégiées toujours avec le rire au rendez-vous. Nous nous souvenons les débuts de la rue Durkheim où nous avons partagé le palier avec les enfants, des bons moments passés ensemble.
Nous vous embrassons avec affection et nos pensées vous accompagneront demain.
Avec toute notre amitié,
Christine,Christophe, Romane et Paul

Jean Christophe, que de souvenirs, de rigolades et surtout de ta passion pour les reportages. Tu as toujours été bienveillant envers tous les compagnons. Tu avais des sentiments profonds envers mon frère azeddine, quand vous étiez ensemble c'était un sacré moment de bonheur et de fraternité. Je me souviens quand tu passais au sas me voir pour récupérer des combinaisons et autres epi,,avec ta caméra en train de nous filmer et nous poser quelques questions... alors repose en paix, condoléances à vous et vos proches

L'oeil bienveillant du chantier s'en est allé... Celui qui a partagé notre quotidien pendant cette période si exceptionnelle pour nous tous. Il était là pour capter ces moments qui semblent anodins, une visite de chantier, le départ des cloches, la fin d'une charpente, une chorale qui prend vie... Tous ces instants qui mis bout à bout forment le bonheur d'accomplir ensemble. Par son regard on réalise soudain que l'on vit des choses éphémères et précieuses ; sa simple présence nous dit : observe, émerveille-toi, souviens-toi. Alors on prend du recul, le temps se trouve figé, les moments prennent de l'importance. Je me rappelle de chaque moment qu'il a filmé, comme si je les avais vécus différemment. Lui qui a vu naître et grandir notre chorale... Il laisse un grand vide dans nos cœurs, et pleins de beaux souvenirs aussi...

Jean-Christophe, tu laisses en moi le souvenir d’une personne souriante, avec un regard amusé par ce que tu observais, filmais, toujours à laisser la caméra tournée pour saisir les instants fugaces, et à me demander le mot de la fin pour chaque prise réalisée ensemble. Je me souviens de notre première conversation, sur le balais aérien du LRMH, où nous avions tous les 2 l’impression d’être des spectateurs privilégiés des recherches du visible invisible… Tu nous manques mon ami.
Vincent (CSPS du Chantier de Notre Dame de Paris et membre du chœur des compagnons)